Quand on découvre l’univers du vin, le premier défi consiste souvent à s’approprier le langage du vin. En effet, l’œnologie a un vocabulaire très riche et savoir décrire un vin permet de mieux comprendre les conseils que peut vous donner votre caviste, de mieux lire les étiquettes lors de vos achats de vin en ligne ou encore d’être mieux compris d’un connaisseur.
Aujourd’hui, nous allons vous parler de la robe du vin, c’est-à-dire de son apparence.
La couleur de la robe, un indicateur de l’âge du vin et du cépage
La robe d’un vin blanc peut adopter une dizaine de couleurs différentes, depuis le jaune-vert jusqu’au roux en passant par le jaune paille, les déclinaisons successives de l’or (vert, pâle, jaune, doré, vieil or) puis les teintes ambrées (ambré clair et foncé).
Avec l’âge, un vin blanc prend une teinte dorée s’il est plutôt sec, ambrée s’il est liquoreux. Autrement dit, le vin blanc tend à adopter une couleur plus sombre et plus intense au fil des années, là où les vins jeunes tirent vers le vert.
La robe d’un vin rouge, quant à elle, peut aller du framboise au tuilé, la couleur la plus sombre, en passant par la couleur cerise, le rubis, le pourpre, le violet et le grenat. Un vin rouge jeune a généralement une robe rubis avec des nuances violacées, elle vire à l’orangé puis aux couleurs brunes et tuilées, signe qu’il est temps de consommer le vin.
Quelques adjectifs pour décrire la robe du vin
Pour compléter votre description de la couleur de la robe du vin, vous pouvez également observer son éclat et sa brillance : un vin brillant témoigne d’une acidité plus intense qu’un vin terne. Le gras de la robe fait référence quant à lui à la propension du vin à rester sur le verre quand on incline celui-ci : si les gouttelettes de vin qui se forment glissent lentement le long du verre et sont nombreuses, c’est le signe d’un vin plus fort en alcool et généralement plus sucré.
Quelques éléments qui vous aideront peut-être à mieux décrire les vins que vous découvrez !