Lorsque le soleil fait son retour après de longs mois d’hiver un peu moroses, il est un plaisir que personne ne boude : celui d’aller boire un verre en terrasse, le week-end ou après sa journée de travail. Et dans ce verre, c’est souvent le rosé qui tient le haut du pavé. Vin du soleil et des beaux jours, on le déguste bien frais… mais comment choisir son vin rosé ?
La couleur du rosé, révélatrice de ses arômes
Il existe des rosés plus ou moins clairs. Beaucoup de gens pensent que la couleur de la robe est un indicateur du taux de sucre présent dans le rosé, le clair signifiant un rosé sec.
En réalité, la couleur de robe renseigne surtout sur les arômes du rosé : un vin rosé tirant vers le rouge aura tendance à faire ressortir avant tout des saveurs de fruits rouges (fraise des bois, cerises, mûres, etc), tandis qu’un vin rosé clair placera au premier plan les saveurs d’agrumes, de fruits d’été et de fruits exotiques (pêche, grenade, etc).
Qualité du rosé : des indicateurs objectifs
Comme d’autres produits, le vin rosé peut bénéficier d’appellations ou de labels qui donnent une indication de sa qualité. Il faut retenir la plus prestigieuse, l’AOP (Appellation d’Origine Protégée), qui témoigne d’une production dans une zone géographique déterminée grâce à un « savoir-faire reconnu et constaté ». L’AOP est une appellation européenne qui existe depuis 2009, elle a remplacé l’AOC qui était strictement française. On peut aussi signaler l’indication géographique protégée (IGP), qui est un signe d’origine et de qualité.
Une bonne lecture de l’étiquette vous donnera donc de précieuses indications quant à la qualité de votre vin rosé. Ne reste plus qu’à le servir bien frais, avec ou sans soleil !